Est-ce qu'il y a quelque chose de plus triste que les immenses efforts fait pour impressionner autrui?
Les choses que l'on fait pour gagner l'approbation de quelqu'un, peuvent paraître, en rétrospectif, comme le résultat d'une folie passagère.
Soudainement, nous portons des habits ridicules et inconfortables, on mange différemment, on parle différemment, en attendant vivement un appel ou un message.
Si nous faisions ces choses, parce que nous les apprécions, ce serait une chose.Mais ce n'est pas le cas. C'est juste un moyen pour une fin - afin d'obtenir l'acquiescement de quelqu'un.
L'ironie, comme Marc Aurèle le souligne de manière répétée, c'est que les opinions des gens que l'on convoite ne sont pas bonnes.Ils sont eux-mêmes imparfaits, distraits et épatés par des bêtises. On le sait, mais on ne veut pas y penser.
Pour citer à nouveau Fight Club "Nous achetons des choses que nous n'avons pas besoin pour impressionner des gens que nous n'apprécions pas".
N'est-ce pas ridicule?
Mais plus que ça, n'est-ce pas s'éloigner autant que possible de la bonne sérénité et sécurité que la philosophie peut fournir?