C’est la raison pour laquelle les philosophes nous ont alertés de ne pas nous satisfaire du seul apprentissage, mais d’y ajouter la pratique et l’entraînement. Car avec le temps qui passe, nous oublions ce que nous avons appris et nous finissions par faire l’opposé et tenir des opinions opposées à ce que nous devrions - Epictète
Très peu de gens peuvent regarder des instructions en vidéo ou écouter des instructions puis savoir comment reproduire celles-ci. La plupart d’entre nous doivent faire quelque chose plusieurs fois afin de réellement apprendre.
L’une des caractéristiques des arts martiaux, des entraînements militaires et athlétiques sont les heures de pratique monotone. Un athlète du plus haut niveau s’entraînera des années pour effectuer un mouvement qui durera quelques secondes - ou moins.
Les deux minutes d’un drill, comment s’échapper d’un étranglement, le saut parfait.
Simplement savoir n’est pas suffisant.
Cela doit être absorbé par les muscles et le corps. Cela doit devenir une partie de nous. Autrement, nous risquons de perdre nos capacités au moindre stress ou à la moindre difficulté.
C'est également vrai pour les principes philosophiques. On ne peut pas entendre quelque chose une seule fois et espérer s'y fier lorsque le monde s'écroule autour de nous.
Rappelez-vous, Marc-Aurèle n'écrivait pas ses méditations pour les autres. Il méditait activement pour lui-même. Même en tant qu'homme prospère, sage et expérimenté, il s'est entraîné jusqu'aux derniers jours de sa vie à faire ce qu'il fallait.
Comme une ceinture noire, il se présentait chaque jour au dojo pour s'entraîner ; comme un athlète professionnel, il se présentait chaque semaine pour s'entraîner - même si les autres pensaient probablement que c'était inutile.