Au début de chaque journée, dites-vous ceci: chaque jour, je rencontrerais l'interférence, l'ingratitude, l'insolence, la déloyauté, la mauvaise volonté, l'égoïsme, et tout ceci est dû au délinquant qui ignore ce qui est bon et ce qui est mauvais.
Ces mots proviennent de l'empereur romain Marc Aurèle. Et parce qu'il était important, on en sait plus sur lui que sur n'importe que stoïcien.
Parce qu'il s'écrivait à lui-même, ses méditations nous sont disponibles.
Marc Aurèle est né en 121.
Et s'intéressa à la philosophie dès son plus jeune âge. Il commença avec le cynisme, en portant des habits bruts et en dormant sur le sol.
Adolescent, il étudia le stoïcisme avec Apollonios de Tyane, et c'est lui qui impressionna Marc sur l'importance d'être décisif et raisonnable.
Une autre influence de Marc est Quintus Junius Rusticus qui lui donna une copie des discours d'Épictète.
Tel Épictète, Marc était bien plus intéressé dans la partie de l'éthique (la philosophie de vie) que la logique et la physique.
Il explique qu'il est possible d'atteindre la liberté, le désintéressement et le respect de soi sans maîtriser la logique et la physique.
Quand Marc devient empereur, il nomma comme co-empereur Lucius Verus. Ce fût la première fois que l'Empire romain avait deux empereurs à sa tête.
En tant qu'empereur, Marc était exceptionnellement bon. Il ne gaspilla pas l'argent et respectait le sénat. Ses soldats l'appréciaient.
Comme beaucoup de stoïciens, Marc ne se sentit pas obligé de prouver que la tranquillité devait être poursuivie. Il pensait que c'était évident.
Quand les gens cherchaient à le convaincre qu'il y avait mieux que la paix d'esprit, il ne cherchait pas à leur prouver le contraire.
En tant qu'empereur adulte, Marc avait de grands besoins dans la tranquillité offerte par le stoïcisme. Il était malade, probablement avec un ulcère. Sa femme était infidèle et sur les 14 enfants qu'elle lui fit, seuls 6 ont survécu.
Ses subordonnés étaient insolents et le gouverneur de la Syrie s'est rebellé contre lui. Sans oublier les crises que l'empire romain a rencontré: famine, tremblement de terre et peste.
Dans ses méditations, il nous rappelle que l'art de vivre est plus de la lutte que de la danse.
En 180, Marc était sérieusement malade et mourut à l’âge de 58 ans le 17 mars. Marc Aurèle ne popularisa pas le stoïcisme. Ce n'est qu'après sa mort que ses journaux furent publiés.
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